Suite à la parution de l’excellent article qui explique comment le bout du lac est devenu la Silicon Valley des odeurs: Genève au parfum, le journal ‘Le Temps’ a organisé une soirée olfactive pour ses lecteurs.
C’est au laboratoire Aroval à Genève que nous avons été accueillis. Par petits groupes d’une quinzaine de personnes, nous avons eu le privilège de découvrir un orgue à parfum, d’échanger avec un « nez » et de sentir des matières premières naturelles rares, telles que la mousse de chêne, l’ambre gris ou le vétiver.
C’est aussi l’occasion pour le grand public d’expérimenter que les matières premières naturelles concentrées ne sont pas toujours agréables. Parfois, c’est seulement une fois diluées dans le produit final qu’elles auront l’aptitude de sublimer un parfum.
Au cours de la discussion avec les professionnels du parfum, l’origine des matières premières a été soulevée, en particulier la différence entre un ingrédient naturel et un ingrédient nature-identique. Par exemple l’irone peut être extraite du rhizome d’iris après culture et un lent processus de transformation. Ce même ingrédient peut aussi être copié par les chimistes. Le délai de production est alors beaucoup plus court et le coût nettement abaissé. Toutefois, nous obtiendrons la même perception, la même odeur typique de la racine d’iris…
Le témoignage de Monsieur Osmont du laboratoire Aroval nous rappelle que le métier de parfumeur est aussi un métier d’artisanat, de patience et d’expérience. L’apprentissage de centaines d’ingrédients et l’aptitude à les associer pour créer de nouvelles senteurs demandent Le Temps…
Ces séances d’olfaction ont remporté un très vif succès. Décidément, le monde du parfum fait encore beaucoup rêver… pour notre plus grand plaisir !
Plus d’informations : Aroval