Le colloque « L’Education au goût des Jeunes » s’est tenu à Paris les 27 et 28 Janvier 2011 dans les locaux du Ministère de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Pêche. Il était organisé par le pôle Vitagora avec le soutien de l’Institut du goût et avait pour objectif de permettre aux différents acteurs d’éducation sensorielle de se rencontrer et d’échanger mais également de se fédérer en un réseau du goût.
Une première journée consacrée aux conférences
- Influence des pratiques éducatives sur le comportement alimentaire des enfants – Nathalie Rigal
- Les différences inter-individuelles dans le goût – Annick Faurion
- La mise en place du comportement alimentaire dans les premières années de vie – Sophie Nicklaus
- Quelle mémoire avons-nous de nos expériences sensorielles ? Claire Sulmont-Rossé
- Effets d’une éducation sensorielle sur les préférences et les comportements alimentaires d’enfants de 8-10 ans – Christine Lange et Claude Wisner-Bourgeois
L’ensemble des conférences est très intéressant, abordant autant les bases de la physiologie du goût que l’impact de l’éducation sensorielle chez les –très- jeunes enfants. Seul bémol : il n’y a que peu d’interactions entre les participants lors de cette première journée. Heureusement, le dîner dégustation permet enfin d’entrer en contact avec les autres participants.
Dîner commenté par Jacques Puisais (Vice-Président de l’Institut du Goût) à l’Ambassade d’Auvergne:
- Velouté de rutabaga & fourme d’Ambert
- Salade tiède de lentilles vertes du Puy
- Bouchées de queue de bœuf en habit vert, mijotée de carottes
- Aligot en dégustation
- Fromage de Laguiole et Lavort
- Tarte gourmande aux noix, petit pot de crème à la gentiane
Le tout accompagné par des vins reflets de la langue d’Oy ou de la langue d’Oc qui incitent justement à délier les langues de tout un chacun, si tant est que cela soit nécessaire !
Une deuxième journée consacrée à des ateliers
- Evaluation des actions pédagogiques : quels outils méthodologiques ?
- Comment favoriser le relais de l’éducation sensorielle par les familles ?
- Education sensorielle, nutritionnelle, alimentaire : que peut-on en attendre ?
Seule la matinée est consacrée à un échange d’idées sur ces sujets et de l’avis général, ce laps de temps aurait mérité d’être plus important !
L’après-midi voit la restitution des ateliers, puis chacun est invité à remplir un formulaire afin d’être intégré au réseau du goût.
Pour conclure
J’espère que ce colloque placé sous le signe de la rencontre va être rapidement suivi par d’autres étapes plus concrètes d’action. En ce moment même, les régions pilote voient le déploiement des classes du goût… J’attends la suite avec impatience !
Rendre nos enfants des mangeurs heureux grâce à l’éveil sensoriel (Merci à Vincent Boggio pour la pertinence et l’humour de ses propos qui ont clos ce colloque !), voilà ce qui motive les acteurs du réseau du goût !